La croissance d’un arbre peut s’observer par l’importance de ses rameaux. Cependant, arrivée à une certaine longueur et une certaine largeur, il peut s’avérer dangereux de laisser cette pousse s’opérer naturellement. C’est là qu’interviennent donc les travaux d’élagage consistant en la réduction de sa longueur et du nombre de ses branches. Techniquement, cette action aura pour objectif de limiter et/ou d’orienter le développement de cet arbre en optimisant, par ailleurs, son côté esthétique avec le minimum d’agression possible. Mais avant, il est primordial de savoir quand élaguer afin d’obtenir un résultat satisfaisant.
La meilleure saison pour l’ébranchage
Pour un rendu optimale, l’élagage se pratique quand l’arbre est en repos végétatif, c’est-à-dire, lorsque la sève coule de façon descendante. Cela fait référence à une économie des ressources vitales par l’arbre en question afin d’assurer la prochaine floraison. On peut le constater par le jaunissement et la perte de ses feuilles. Ainsi, la meilleure saison correspondant à cette étape de la vie de l’arbre n’est autre que l’automne. En effet, pendant cette période de l’année, les arbres perdent leurs feuilles et fleurs, réduisant ainsi leur activité. De ce fait, au cours de cette saison, il y a moins de risque de détériorer la santé de l’arbre en lui arrachant quelques branches « pseudo-mortes ».
De plus, il est important de savoir que la température joue un rôle non négligeable dans la cicatrisation de l’arbre. Effectivement, l’élagage doit se pratiquer durant un temps favorable, c’est-à-dire, ni trop chaud, ni trop froid. Une mauvaise section durant ces périodes engendrera des lésions irréversibles qui vont être difficiles à se cicatriser. De ce fait, le taillage doit être effectué par un professionnel tel que cet élagueur qui se trouve dans le 05 pour garantir un soin bien qualifié. L’élagage permettra, entre autres, de préserver la santé de la plante. Pour quelle raison? Et bien, exposée à des températures extrêmes, la partie arrachée de ses branches devient plus vulnérable. En effet, les bouffées de chaleur en été ou le froid hivernal, voire le gel, ont tendance à retarder sa cicatrisation. Or si cette dernière tarde trop, les plaies de l’élagage peuvent devenir source d’infestation par des champignons et diverses maladies. Alors, pourquoi imposer une agression thermique à un arbre qui vient de souffrir de la perte de ses rameaux ? Une raison de plus d’opter pour la taille en automne.
Si ces deux saisons, par leurs températures extrêmes, sont inadaptées pour des travaux d’élagage, le printemps n’est pas plus bénéfique. En fait, élaguer un arbre en plein épanouissement dit « en sève » représente un énorme risque pour sa vitalité et sa longévité. D’une part, cela pourrait détruire les bourgeons, et donc, entraver la floraison, faisant perdre à cette plante majestueuse toute la splendeur qui lui vaut sa renommée durant cette partie de l’année. D’autre part, cette période peut coïncider avec la libération de spores de champignons nocifs. D’ailleurs, la santé de l’arbre n’est pas le seul paramètre en jeu. De surcroît, il faut tenir compte de l’écosystème car de nombreuses espèces, notamment des oiseaux, dépendent de l’ampleur du port de l’arbre leur servant d’habitat naturel. Ainsi, l’ébranchage serait une nuisance pour la faune au cours de la saison printanière.
La périodicité de l’élagage
Enfin, étant donné le tort causé à l’arbre au cours de son émondage, cette opération ne doit se faire qu’en cas de nécessité absolue. La règle est de ne jamais élaguer un arbre en bonne santé et ne représentant aucun danger. Toutefois, l’âge des végétaux peut aider à déterminer à quel moment les tailler. Pour un jeune arbre de moins de dix ans, il est conseillé de l’élaguer tous les deux ans. De dix à vingt ans, la plante devrait être taillée toutes les quatre à cinq ans. En revanche, si l’âge dépasse les vingt ans, il est préconisé de ne l’émonder que tous les dix ans. Cependant, en cas de doute, il ne faut pas hésiter à demander l’avis d’un élagueur professionnel.