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Le terrorisme ambazonien ou comment les séparatistes mettent en danger l’avenir des régions anglophones du Cameroun

Les mouvements sécessionnistes ont depuis la fin de l’année 2016 fait plonger les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, majoritairement anglophones, dans un cercle vicieux de violence.

Les forces de sécurité, en particulier le BIR (Bataillon d’Intervention Rapide), sur ordre des autorités camerounaises et de la présidence, s’attèlent à protéger les populations et à leur fournir l’aide humanitaire nécessaire.

L’Ambazonie dont se réclament les terroristes, est un mot totalement inventé par Fon Gori-Djinka en 1984. Il n’était ni historien, ni géographe, mais un militant acharné de la “cause” séparatiste. Il avait bien compris que le meilleur moyen de défendre une volonté d’indépendance est en créant un pays à libérer. C’est ce qu’il a fait en créant le concept d’Ambazonie.

Cependant, nulle part dans l’Histoire du Cameroun et ni même de l’Afrique, le terme d’Ambazonie n’a été utilisé, et encore moins pour définir un état ou une nation. Le mot Ambozes désignait dans les langues locales simplement la baie à l’embouchure du fleuve Wouri.

Se croyant dépositaires d’un droit à l’indépendance, les “Ambazoniens” se sont mis à s’attaquer aux populations qu’elles prétendent représenter et défendre.

Les écoles sont ainsi devenues les véritables boucs-émissaires de cette politique de violence à l’encontre de tout ce qui symbolise l’autorité de l’état camerounais. Human Rights Watch, lors d’une enquête effectuée dans ces régions, a dénoncé des modes d’actions similaires à ce que l’on voit chez Boko Haram.

Ainsi, ce sont des enlèvements des enfants dans les écoles qui ont profondément marqué les esprits des Camerounais. Dans ce véritable acharnement contre le système scolaire, les élèves ne sont pas les seules cibles. Les enseignants qui souhaitent donner des cours sont menacés, kidnappés, mutilés et même exécutés. Le sort des proviseurs qui veulent maintenir les établissements ouverts n’est guère plus enviables.

L’ONU estime ainsi dans un rapport que ce sont pas moins de 30 000 élèves qui sont sortis du circuit éducatif et dont le destin est dorénavant gravement remis en cause. Déjà, selon les témoignages recueillis par HRW, les jeunes filles qui ont quitté l’école se retrouvent plus souvent enceinte, et les garçons sont approchés afin d’être enrôlés dans les milices “ambazoniennes”.

Si les violences touchent toutes les couches de la société, force est de constater que l’école reste une cible prioritaire, et les kidnappings qui sont devenues légions, sont dorénavant un véritable moyen de gagner de l’argent pour les miliciens.

 

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