Ce sport est important semblé être sur toutes les lèvres, mais dans l’esprit de quelques-uns, comme le montre une enquête menée en avril dernier dans certains lycées de Milan. Des recherches ont montré que dans une classe d’environ vingt-cinq élèves, âgés de 15 à 16 ans, la pratique d’un sport avec constance est en moyenne de 50 %. Un fait alarmant, puisque l’enquête a été menée sur des adolescents, dont la pratique (et pourquoi pas la passion) de l’activité physique est presque considérée comme acquise.
Sommes-nous vraiment conscients de la pertinence de l’activité sportive ?
Il est tout d’abord important de comprendre que le sport ne doit pas être limité au temps libre (le cas échéant), ni lié au « désir ». Il ne devrait pas être facultatif et ne devrait pas non plus être compris uniquement comme une manière différente de vivre le plaisir, mais devrait plutôt devenir un devoir dans lequel s’engager tout entier.
Il est courant de penser que le sport n’est utile que pour le bien-être physique général, alors qu’en réalité, il y a des aspects existentiels et psychologiques très marqués. La première chose que le sport enseigne est la relation avec son corps, avec ses talents et ses limites. Alors, pour les découvrir, travailler dessus, et en cas de limites, les surmonter. Le sport a également des valeurs importantes, telles que la solidarité d’équipe et la valeur de la victoire, de la défaite et du sacrifice.
Le sport a également la capacité de faire mûrir en chacun de nous le concept d’ambition, ainsi que de nous stimuler à aller au fond des choses et à nous efforcer d’atteindre nos objectifs ; toutes ces valeurs très importantes qui, si elles sont découvertes et entraînées par le sport, sont plus facilement applicables dans d’autres domaines de la vie.
Le sport est aussi un excellent tranquillisant, en l’absence de sport, il ne peut donc pas y avoir de recherche de moyen pour éliminer le stress et les soucis ; des recherches qui, en particulier chez les jeunes, pourraient être menées dans des situations et des environnements qui aident à mener une vie « légère », non-engagée et caractérisée par la superficialité et l’incohérence. La majorité des jeunes qui trouvent refuge dans l’alcool ou les drogues se construisent un mode de vie caractérisé par un insatisfaction totale, un manque d’intérêt, la dissipation des facultés intellectuelles. Alors qu’un intérêt réel pour le sport pourrait empêcher que cela se produise.
L’unité de l’être humain est donnée par la présence contemporaine de l’esprit et du corps, et puisque le sport engage les deux, il a le pouvoir de nous faire sentir vivant, voire très vivant, comme nous aimerions toujours l’être.
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