Cela fait maintenant plusieurs mois que le covid-19 sévit dans presque tous les pays du monde. En France, si l’heure n’est plus à empêcher l’arrivée du virus, des mesures sont prises pour limiter les dégâts. Dans le domaine des transports, les VTC sont avec les taxis, les seuls autorisés à exercer, malgré les mesures sanitaires. Cependant, l’activité est menacée par la pandémie.
Des mesures sanitaires indispensables pour pouvoir exercer
Afin de limiter la propagation du Corona virus, des arrêtés importants visant à faire respecter certaines règles sanitaires ont été imposés aux chauffeurs VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur). Les chauffeurs ont désormais l’obligation de nettoyer au désinfectant leur véhicule au moins une fois dans la journée. Dans certains pays, ils le font plusieurs fois.
La distance d’un mètre est également de mise entre le conducteur et les clients. Les passagers sont aussi tenus d’observer un mètre de séparation entre eux. De ce fait, la capacité requise par véhicule est littéralement limitée à deux passagers, puisque personne n’est autorisé à s’installer à côté du chauffeur.
Les conducteurs ont également reçu comme consigne d’ouvrir au moins une fenêtre, que le taxi soit occupé ou pas. Par ailleurs, ils sont autorisés à refuser tout client qui présenterait des symptômes du coronavirus.
Un trafic en baisse
Les personnes qui en ont les moyens préfèrent rester chez elles, ou limitent au maximum leurs déplacements. De plus, pour éviter une contamination, elles sont nombreuses à délaisser les chauffeurs VTC et les autres moyens de transport en commun. Les conséquences du covid-19 sur les conducteurs de VTC sont multiples.
En dehors de la clientèle qui a considérablement chuté, les chauffeurs sont également touchés. Un certain nombre ont pris la décision de ne plus circuler pour éviter tout risque de contamination.
Un chiffre d’affaires qui chute
Avant le début du confinement, les VTC ont connu un certain pic, dû au fait que beaucoup de personnes voulaient s’éloigner de la capitale. Mais depuis, ils sont en chute libre. De nombreux chauffeurs sont hors service et les habituels usagers sont réticents, à cause de la peur de contracter le virus. Il est tout à fait normal que les résultats soient affolants.
Des études ont déjà montré que de nombreux chauffeurs ont vu leur chiffre d’affaires se réduire de moitié, depuis le début de la pandémie. Certains conducteurs n’exercent même plus. Les chiffres derrière cette baisse ne sont pas encore connus. Nombreux sont ces conducteurs qui affirment devoir patienter une demi-journée avant de trouver un seul client.
Quelle attitude pour la suite
Une solution n’ayant pas encore été trouvée pour la pandémie, il est légitime de s’interroger sur la tournure que prendront les événements. En effet, le tarif des courses a tendance à augmenter lorsque se présentent des situations particulières. Toutefois, une hausse n’est pas à prévoir en cette période. La raison est assez simple. Comme mentionné plus haut, les usagers n’ont pas laissé les transports en commun au profit des VTC.
Cela ne veut pas non plus dire que les VTC vont se retrouver sans clients. En observant scrupuleusement les règles d’hygiène et les mesures prescrites, les clients qui le souhaitent peuvent continuer à emprunter les VTC.